L’ÉPÉE DE L’ÉTÉ (MAGNUS CHASE ET LES DIEUX D’ASGARD #1) ♦ RICK RIORDAN


Magnus Chase et les Dieux d’Asgard #1 : L’épée de l’été
de Rick Riordan

Genres : Young Adult, Fantastique
Mon édition : Albin Michel (Wiz)
530 pages




Résumé : « Mon nom est Magnus Chase, je suis orphelin. Je vis à la dure, dans les rues de Boston, et les choses sont sur le point d’empirer…

Je dormais sur un pont quand un type m’a réveillé d’un coup de pied en hurlant « Ils sont à ta recherche ! ». Quelques instants plus tard, j’étais avec mon oncle détesté qui m’a annoncé l’air de rien que mon père, disparu il y a bien longtemps, était un dieu nordique. Rien de plus normal…
En plus, il parait que les dieux d’Asgard se préparent à la guerre. Si je ne parviens pas à retrouver l’épée de l’été que mon père a perdue il y a deux mille ans, ce sera la fin. La fin du monde, pour être exact.
Cette histoire raconte ce qui va se passer dans ma vie, juste après ma mort… »


♦ ♦ ♦ ♦ ♦


Mon avis :
Au fait, je ne me suis pas encore présenté : je m'appelle Magnus Chase, j'ai seize ans, et ma vie part en vrille depuis que je suis mort.
Dans cette nouvelle saga, on va suivre Magnus Chase, un jeune homme de 16 ans, SDF depuis 2 ans, cousin d’Annabeth Chase de la saga Percy Jackson. Sa vie a basculé une première fois à la mort de sa mère dans des circonstances plus qu’étranges, et une deuxième fois le jour où il apprend que ses oncles et sa cousine sont à sa recherche. L’un d’eux lui avouera connaitre son père, un dieu nordique. Il lui confie que Magnus, qui ne paye pourtant pas de mine après deux ans de vagabondage, a un destin hors du commun, et qu’aujourd’hui, jour de son seizième anniversaire, il doit retrouver l’épée de son père, perdue depuis deux mille ans, s’il ne veut pas mourir. Mais voilà, arriva ce qui devait arriver, et Magnus se retrouve, sans trop savoir comment ni pourquoi, au Valhalla, le paradis des héros morts au combat. Il a neuf jours pour empêcher la fin du monde, et sa quête commencera dans ce lieu, avec l’aide d’amis tous plus intéressants les uns que les autres : un elfe, un nain, une walkyrie, et une multitude d’ennemis ! Que demander de plus ? 
- Fuis ! Il arrive ! me dit-il d'un air terrifié.

- Qu'est-ce que c'est ?
- L'Ecureuil ! Cours !
Ne cherchant pas à comprendre le danger que pouvait provoquer un écureuil, je pris mes jambes à mon cou, terrifié.
Soyons clair, je ne connais rien à la mythologie nordique. Le fait de connaitre les mythologies grecque, romaine et égyptienne m’avait aidé à comprendre le génie de Rick Riordan dans les sagas précédentes (Percy Jackson, Héros de l’Olympe et Chroniques de Kane, dont je parlerais très bientôt !). Ici, je suis dans l’inconnu, je ne sais pas si ce récit respecte les principaux codes de la mythologie nordique. Cependant, en me basant sur les autres livres et le travail minutieux de l’auteur pour être fidèle aux histoires qu’il réécrit, j’ai envie de croire que cette fois encore, il l’a respectée.

Cette fois-ci, le récit est à la première personne, et on suit uniquement Magnus, contrairement à Héros de l’Olympe. Etant donné que tout était nouveau, j’ai trouvé que c’était une bonne idée. On découvre un personnage drôle, mais avec un humour bien plus noir et cynique que Percy. Le suivre à la première personne renforce ce côté humoristique, et rend ce personnage très agréable à suivre. 

Magnus n’est pas un grand guerrier, au contraire, c’est un guérisseur, quelqu’un qui peut apaiser n’importe quel tourment. J’aime cette différence fondamentale avec Percy, et qui donne au livre tout son enjeu. 
– Ton ignorance me sidère, gamin. Gleipnir était tout aussi mince. C’étaient ses ingrédients paradoxaux qui lui conféraient sa résistance. Cette corde est encore meilleure.

– C’est quoi, des ingrédients « paradoxaux » ?

 Blitz a levé l’extrémité du fil au niveau de ses yeux et sifflé d’un air admiratif.
– Ça veut dire qu’en principe ils n’existent pas, a-t-il expliqué. Il est très difficile et potentiellement dangereux de les façonner. Gleipnir contenait le bruit de pas d’un chat, le crachat d’un oiseau, le souffle d’un poisson et la barbe d’une femme.
– Je ne vois pas ce que ce dernier ingrédient a de « paradoxal », ai-je objecté. Je connais à Chinatown une certaine Alice qui est aussi barbue qu’un bouc !
– Peuh ! a marmonné Junior. Tout ce que tu as besoin de savoir, c’est que cette corde est encore plus solide que Gleipnir. Je l’ai appelée Andskoti, « l’adversaire ». Je l’ai façonnée à partir des paradoxes les plus puissants des neuf mondes : une connexion Wi-Fi qui ne rame pas, la sincérité d’un politicien, une imprimante qui imprime, un cornet de frites diététiques et un cours de grammaire où l’on ne s’endort pas.
Ce livre peut être lu indépendamment des autres séries, mais au vue de l’incursion probable d’Annabeth dans l’histoire, je vous conseille vivement de lire les sagas Percy Jackson et Héros de l’Olympe avant. 

Encore une fois, la plume de Rick Riordan m’a complètement immergée dans son récit. J’ai vu chaque univers, j’ai imaginé chaque personnage, chaque scène. Malgré des termes scandinaves imprononçables pour moi (et ce même si la prononciation est précisée), j’ai dévoré ce livre, le premier d’une trilogie. J’ai découvert un univers complexe, que j’ai très envie d’approfondir par la lecture de livres fidèles à la mythologie scandinave. J’espère que le deuxième tome sera aussi bon ! 

En conclusion : Coup de cœur pour ce premier tome, une très belle découverte d’un univers que je ne connaissais pas. Si vous aimez un tant soit peu la fantasy, la mythologie, alors foncez ! 


Ma note : ★★★★★




Prochaine lecture : Les travaux d’Apollon #1 L’oracle caché

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