THE CURSE (THE WINNER’S TRILOGY #1) ♦ MARIE RUTKOSKI



The Winner’s Trilogy #1 : The Curse
de Marie Rutkoski

Genres : Fantasy, Young Adult
Mon édition : Lumen
456 pages




Résumé : « Gagner peut être la pire des malédictions...
Fille du plus célèbre général d'un empire conquérant, Kestrel n'a que deux choix devant elle : s'enrôler dans l'armée ou se marier. Mais à dix-sept ans à peine, elle n'est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la "malédiction du vainqueur" : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l'objet de sa convoitise.
Elle ignore encore qu'elle est loin, bien loin, d'avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l'esclave, Arin, et comprend qu'il n'est pas qui il paraît... Mais ce qu'elle soupçonne n'est qu'une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage.
Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l'imagination d'une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple. »

♦ ♦ ♦ ♦ ♦

Mon avis :
Je me suis lancée dans ce roman sans lire la quatrième de couverture, du coup je n’avais aucune idée de ce à quoi m’attendre. Le résumé est plutôt long, donc pour le résumer un peu, je dirais simplement que c’est l’histoire de Kestrel, une jeune fille de la haute société valorienne, qui achète Arin, un esclave herrani, pour un prix bien trop élevé. Elle va malheureusement le découvrir à ses dépens.
La malédiction du vainqueur, c'est l'emporter à la fin, mais uniquement au prix fort. Payer si cher qu'on regrette la victoire.
Ce roman se déroule dans un univers fantasy, une dystopie, dans un Empire qui rêve de conquérir le monde. La péninsule sur laquelle vit Kestrel est d’ailleurs l’ancien pays des herranis, à présent réduits en esclavage. Dans ce livre, on apprend le déroulement de la conquête valorienne, les difficultés de conserver l’Empire en l’état. La mise en place de l’univers est douce, bien menée, et très immersive. L'histoire mêle politique, stratégie, jeux de pouvoir, secrets, manipulation, amitié et honneur. L'environnement très militaire dans lequel évolue les protagonistes est très surprenant, surtout pour la place des femmes dans la société.  
- Tu sais jouer à Crocs et venin ? lui demanda-t-elle.
- Peut-être.
- C'est oui ou c'est non.
- Que je sache ou pas, ce n'est pas la question.
Elle eut un geste d'impatience.
- Parce que ?
La lumière mouvante des torches, à cette heure avancée de la nuit, illumina de reflets le sourire du jeune homme.
- Parce que je suis la dernière personne que vous auriez intérêt à affronter, croyez-moi.
Malgré la romance qui reste très présente, on est loin d’avoir une héroïne naïve, en pâmoison devant le bel esclave qui travaille torse nu toute la journée ! On a une héroïne stratège, terre à terre, intelligente, et musicienne. Et c’est également comme cela que je pourrais qualifier Arin. Ils sont tellement similaires, que c’est presque un comble de voir que tous les oppose. Arin me fait beaucoup penser à Elias de la saga « Une braise sous la Cendre » que j’ai lu juste avant. Lui aussi se bat pour ce qu’il pense être juste, mais est tiraillé entre l’amour et le devoir.
Elle pouvait le forcer. Si elle en donnait l'ordre, il obéirait.
Mais elle ne voulait pas de son obéissance. Ce dont elle avait envie, c'était qu'il désire la voir.
Ce que j’ai probablement le plus aimé dans ce roman, c’est la romance entre Arin et Kestrel. Ils se cherchent, se fuient, se protègent, se détestent et enfin s’aiment. Ce n’est jamais niais, jamais mièvre, et très attendrissant. Mon cœur a fondu devant leur histoire ! Les personnages secondaires sont également très attachants. Jess est mon petit rayon de soleil. Son frère m'a fait beaucoup rire, et apporte une autre dimension à l'histoire. Ils permettent tous deux de découvrir d'autres facettes de Kestrel et Arin. 
Il connaissait la loi qui gouverne toutes choses : quiconque se tient dans un endroit baigné de lumière ne peut voir ce qui se passe dans les ténèbres.
L’écriture est très sympathique. Le rythme est fluide, à tel point qu’il est difficile de lâcher ce livre avant la fin ! Je ne déplore aucune longueur, et il n’aura pas duré plus de 2 jours !

En conclusion : Un premier tome plutôt sympathique, qui m’a donné envie de lire la suite rapidement !

Ma note : ★★★★

Prochaine lecture : The Winner’s Trilogy #2 Crime, Throne of Glass #2 (VO), The Hate U Give

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